Le cahier de l'absence, roman. Par Philippe Dubreuil
     
 

Le cahier de l'absence

L'histoireAu-delà de l'histoire | Extraits | Interview | Conférence

Philippe Dubreuil, auteur

 

Un roman plein de tendresse, expliqué par Philippe Dubreuil


Votre ouvrage Le cahier de l’absence retrace une correspondance entre Georges et Rose. Qui sont ces personnages pour vous ?
Il s’agit de mes grands-parents paternels chez qui j’ai passé une partie de mon enfance.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de nous faire part de leur histoire ?
Plusieurs raisons m’ont conduit à écrire ce livre. D’une part, au-delà de ce qui est raconté, j’avais noté la qualité de l’écriture des lettres que Georges envoie à son épouse et d’autre part sa vision originale de la guerre vue par un civil militarisé qui décrit les champs de bataille après les combats (et non pendant) et la vie à l’arrière des militaires et civils qui profitent de la guerre. J’avais par ailleurs noté que cette correspondance soutenue adressée à sa seule épouse laissait percevoir une évolution de l’auteur dans ses comportements et réflexions. Il y avait donc là une histoire et ma grand-mère Rose y était forcément associée. C’était d’ailleurs le meilleur hommage que je pouvais rendre à l’un comme à l’autre que de replacer ces lettres dans l’histoire de l’évolution de leur couple tout au long de ces années de guerre.

Comment avez-vous procédé dans l’écriture de ce roman ?
A partir des lettres de Georges, au fil de leur chronologie, j’ai imaginé comment ma grand-mère avait pu recevoir ces lettres, ses sentiments, ses angoisses, ses réflexions, ses révoltes … et la façon dont elle avait pu les surmonter. Au-delà c’était rechercher comment cette femme, jeune bourgeoise très entourée par sa famille et son époux, avait pu évoluer, se révéler à elle-même, inscrire l’histoire de cette guerre dans celle de l’amour des siens, et, selon sa propre expression « mériter ses jours » dans le contexte difficile et brouillon de la Grande Guerre. D’où la phrase finale : La guerre tue les hommes et révèle les femmes ».

Y a-t-il une part de fiction dans votre livre ?
Toutes les lettres de Georges sont authentiques. J’en détiens les originaux. Toute la partie du carnet de notes personnelles de Rose (et qu’elle nomme Le cahier de l’absence) a été imaginée. Ceci dit, je peux certifier que l’on retrouve à la fin du livre la même Rose qu’enfant j’ai connue.

Parlons de vous : depuis quand écrivez-vous ? Comment vous est venue l’envie d’écrire ?
J’ai éprouvé du plaisir à écrire vers 50 ans, des textes plus ou moins inventés mais toujours d’inspiration familiale. Je gardais pour moi ces écrits et ne les ai communiqués qu’à ma famille très proche. A la retraite (j’étais cadre dans l’industrie) j’ai décidé de reprendre des études de lettres classiques que j’ai conclue par une thèse de doctorat.

Avez-vous d’autres projets d’écriture ?
Oui mais je préfère n’en parler que lorsque cela sera un peu plus avancé.

Un écrivain qui vous a inspiré ?
Je lis beaucoup et j’apprécie en France JMG Le Clezio, Jean Echenoz, Marie Hélène Lafon, Laurent Binet, Maylis de Kerangal … et de nombreux autres. Parmi les auteurs étrangers, je peux citer entre autres Alessandro Barrico, Jon Kalmman Stefanson, Jaume Cabré

 

Source : www.iggybook.com - 23/05/2018

 

 
Le cahier de l'absence, roman sur la grande guerre de Philippe Dubreuil

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